Titre : Neon Genesis Evangelion

Auteur : Anno Hideaki pour le studio Gainax

Genre : shonen, réflexion sur l’humanité sur fond de mechas.

Vidéos : série de 26 épisodes (disponibles en France), 2 films (disponibles en France)

Mangas : série inachevée (en cours de publication en France)

Histoire : En 2015, au Japon.
Alors que la terre a été dévastée en l’an 2000 par un cataclysme connu sous le nom de second impact (le premier étant celui qui extermina les dinosaures), les quelques humains épargnés ont reconstruit une civilisation. A Tokyo-3, Shinji Ikari, un jeune garçon orphelin a été contacté par Misato Katsuragi qui le conduit au centre de la NERV, branche secrète des nations unies ayant pour fonction de combattre les Anges. Contre ces Anges qui attaquent la Terre, les seules armes efficaces sont les Evas, gigantesques robots pilotés par des adolescents. Malgré ses réticences, il finira par accepter de devenir pilote sous les ordres du commandant Ikari, qui n’est autre que son propre père! Le rôle de Shinji est alors de permettre à l’humanité de survivre aux attaques de plus en plus pesantes des Anges, épaulé par d’autres jeunes pilotes. Mais quel es le but de la NERV, que veulent les Anges, qu’est-ce qui se cache derrière le second impact, et que sont réellement ces Evas qui semblent parfois avoir une conscience propre…

Personnages :
-Shinji Ikari : Pilote de l’Eva-01, il est un peu l’antithèse du héros conventionnel (peureux, un peu stupide, faible, voire pleurnichard) et c’est ce qui doit le rendre humain. En effet, malgré tout on s’identifie vite à ce jeune garçon dépassé par les évènements. Sa mère est morte et son père l’a abandonné, il a toujours vécu enfermé dans sa bulle, quand soudain il se retrouve face à un paternel réapparu mais glacial et doit sauver le monde de monstres extraterrestres… Cela combiné à tous les problèmes des ados, Shinji souffre beaucoup, craque parfois mais reste toujours fidèle à lui-même.


-Misato Katsuragi : Cette jeune et (très) jolie femme dirige le déroulement des opérations de la NERV. Toujours souriante et très expansive, elle redevient sérieuse quand le danger menace. Elle vit seule avec son pingouin domestique Pen-Pen, avant que Shinji ne s’installe dans son appartement. Elle enquête de son côté sur la NERV qu’elle suspecte, et voit son quotidien troublé par l’arrivé de son ex petit ami…


-Rei Ayanami : Pilote de l’Eva-00, elle est la première à avoir été recrutée par la NERV. Extrêmement timide et taciturne, elle ne dit jamais rien et personne ne sait ce qu’elle pense ou ressent, sauf le commandant Ikari dont elle est très proche, au grand malheur de Shinji.Cependant, derrière ce masque inexpressif se cache un cœur qui bat avec ses propres raisons, et un secret incroyable...


-Soryû Asuka Langley : Pilote de l’Eva-02, elle va bousculer le quotidien de nos pilotes par sa personnalité très forte. A l’exact opposé de Rei, elle dit toujours ce qu’elle pense, et ne se gène pas pour traiter Shinji comme un minable (le fameux « baka » devient un réflexe face au héros). Malgré cette façade, elle cache un lourd passé, traumatisée par la disparition de sa mère.


Critique vidéo : Ce n’est pas une erreur, je commence bien par la vidéo. En effet, Evangelion est une des rares série qui est animé à l’origine, le manga n’est qu’un produit dérivé.
-Série phare de la deuxième moitié des années 90, Evangelion n’est pas qu’une simple réadaptation du thème des « robots géants qui sauvent l’univers » (les fameux mechas). Bien plus que ça, c’est une vrai immersion dans un monde futuriste sans être trop éloigné du quotidien. La profondeur des personnages est l’aspect le plus concret de cette aventure, et finalement les combats titanesques passent au second plan. L’intrigue est incroyable, menant de révélations bibliques en complots génétiques, sans aucune relâche pour les nerfs, malgré quelques scènes hautement délirantes mais subtilement incluses.
Au niveau graphique, les dessins sont superbes, très vivants cependant l’animation laisse parfois à désirer… Les restrictions budgétaires se font particulièrement ressentir lors de longs plans immobiles où il faut se contenter d’attendre en musique ou en dialogue.
Bref, c’est une série superbe, mais attention à la fin (les épisodes 25 & 26) qui risque d’en surprendre plus d’un, et je suis sûr d’en agacer certains…
Note série tv : * * * *
Les films sont sortis plus tard, et représentent une sorte de fin alternative. Le premier, « Death and Rebirth » n’a pas beaucoup d’intérêt. Il se compose d’un résumé de la série par un montage des épisodes, assez incompréhensible si on ne connaît pas la version TV, assez inutile dans le cas contraire, et d’un épisode inédit faisant suite à l’épisode 24 de la série. Le deuxième film, « The End of Evangelion », est lui aussi composé de deux parties. La première, intitulée « Air » reprend l’intégralité de l’épisode « Rebirth » (donc inutilité totale du premier film) et y ajoute une vingtaine de minutes. La seconde finit la série dans un registre pour le moins mystique. Alors que penser de ces films ? Ils apportent une fin beaucoup plus satisfaisante au niveau de l’histoire qui trouve ici un véritable épilogue, certes assez singulier, mais dans le prolongement parfait de la série. Cependant, cette fin n’est pas celle originalement souhaitée par l’auteur, et reste très contesté par les fans puristes… A vous de trancher! Les défauts d’animations sont ici corrigés, et les graphismes sont superbes.
A noter qu'un projet de film en live est à l'étude... (attention; rien n'est fait, ce n'est encore qu'une rumeur...) Note films :* * *


Critique manga : Le manga n’est pas l’œuvre de Hideaki Anno, mais en reprend la trame. L’histoire est identique, même si les personnages sont moins fouillés, les actions moins bien retranscrites. Cependant cela vaut le coup d’œil, c’est très agréable à lire.
Note manga :* *

Note Globale : * * * *

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Pika